mardi 15 mai 2012

Un tipi bientôt fleuri à la maternelle Montgolfier




Vendredi 11 Mai, sous un grand soleil, Eclore part en direction de l'école maternelle Montgolfier à Bordeaux. Dans la classe d'Anne, les petits jardiniers nous montrent leurs plantes semées une semaine plus tôt. Nous disposons les grandes perches de bambou dans les pots formant un grand cercle autour d'un cerisier fleur. Les jardiniers plantent tournesols, fraisiers, petits pois, capucines, menthes, volubilis, du thym, un jasmin étoilé et une clématite.  Les mains et un peu de compost sont les outils favoris. Munis d'arrosoirs de toutes les couleurs, il faut donner à boire aux plantes. Les petits jardiniers repartent en classe fiers de leur tipi bientôt fleuri.
Laëtitia

mardi 8 mai 2012

Colette, enseignante à l'école des Menuts (Bordeaux) parle du jardin secret des CP et CP/CE1

Au commencement, il n’y avait rien. Enfin, presque. Un patio lugubre, aux murs sombres, deux grosses jardinières en béton dans lesquelles avaient daigné s’épanouir deux avocatiers. Quelques vieilles jardinières envahies par la mauvaise herbe, un sol en ciment conquis par la mousse, tacheté de déjections de « rats du ciel ». Le tout dissimulé derrière une porte délabrée que personne ne franchissait.

Et puis le miracle a eu lieu. « Elle » est venue. Encadrant nos jardiniers en herbe, elle a nettoyé, désherbé, défriché, agencé, organisé mais surtout semé des graines de vie : des plantations anarchiques de nos bambins ont surgi nos « roses d’Atacama », jonquilles, crocus, plus tard fraises des bois, ont redonné de l’humanité à notre friche.
Et puis « elle » est revenue, encore et encore. C’est devenu le jardin secret des CP et des CP/CE1. Visible de la salle informatique ou furtivement de la cage d’escalier mais pas encore lieu de vie.
Les adultes de l’école ont commencé à s’y retrouver, brièvement. Dans le patio, que l’on ne nommait pas encore le jardin. Les chaises, la table se sont imposées sous la verrière vétuste. Les enseignants y ont pique-niqué, y ont fait des réunions aux beaux jours… Petit à petit, tous les adultes y sont venus, désertant le ténu bureau.
Et puis « elle » est revenue, encore et encore. Cette année, avec elle, Odile et nos élèves, nous avons décidé d’habiller l’affreux et haut mur gris barré par une passerelle à 4 m du sol. Sur celle-ci ont été installées de nouvelles jardinières. Pendant ce temps, tout le monde s’appropriait avec enthousiasme notre désormais cœur de l’école. La nouvelle organisation en îlots a encouragé les déambulations quotidiennes de chacun : en quête de la dernière fleur ou du plus petit escargot. Comme je me suis découvert une réelle affection pour cet animal, notre seul désaccord a surgi. Aucune pousse n’ayant émergé de la dernière plantation de graines, elle m’a posé un ultimatum ferme : « c’était eux ou le jardin ! » Elle a alors organisé la première chasse aux escargots de l’histoire des Menuts. Ne pouvant me résoudre à une extermination, j’ai fomenté une évasion massive : nous avons déplacé nos escargots vers la grille de la seconde cour afin qu’ils se trouvent un autre jardin. Que les voisins ne nous en veuillent pas trop !
La mairie a fait nettoyer la pierre, la verrière, la porte ont été changées, la végétation a réjoui l’espace transformé résolument en lieu de vie et de respiration, en havre de paix (un remerciement particulier au merle qui a pris ses quartiers sur l’antenne tout là-haut.) Le jardin est devenu un sujet de conversation essentiel : on parle fleurs, plantes…, on s’y retrouve à midi, 17h. Léo, qui se dit peu sensible à la beauté des fleurs s’y allonge parfois pour une sieste improvisée, Nadège y installe ses élèves, Odile y fait peindre les siens, on y lit le journal, y pousse le basilic et la ciboulette de mes salades… Seul regret, les nichoirs fabriqués par les CE2 n’ont jamais trouvé preneur. Mais les oiseaux nous font le plaisir d’une halte…
L’hiver rigoureux a, avons-nous cru, eu raison de nos avocatiers. Chacun a examiné la situation, posant son diagnostic. Le jardinier nous a réconfortés : signes de survie entrevus. Il les a étêtés et, effet inattendu, nous avons bénéficié comme les plantes environnantes de plus de clarté. Et puis cela a dégagé la vue sur ce mur jadis affreux mais désormais vêtu de formidables guirlandes de plantes qui trônent fièrement dans leurs bouteilles suspendues. Elle a offert un tapis aux élèves de CE2, avec Nadège nous réfléchissons à comment, dans le futur, permettre à tous les enfants de bénéficier de ce lieu magique… parce que le bonheur, ça se partage !
« Elle » est revenue, encore et encore. Tous nos remerciements Elisabeth, pour ce jardin où tu es et seras toujours la bienvenue !
Colette Milhe

Jardin des enfants de l'hôpital de jour Bordeaux Bastide





Installation de dispositifs sonores par la plasticienne 
Sandie Vendome 
de l'association  
Nouvelles Traverses

Le jardin sauvage de l'école Deyries




ICI BIENTÔT UN HÔTEL À INSECTES

Exploration et séance photo avec Lucie Dujardin Ecole Dupeux de Bordeaux








jeudi 26 avril 2012

Minuscule Jardin à la Française






Dans la cour de l'école primaire l'Assomption à Bordeaux, dentelles, symétrie, volumes, tout y est pour faire comme à Versailles. Les végétaux vont bientôt recouvrir les cubes, les pyramides et les sphères. Les élèves de Marie Annick et Véronique ont travaillé avec les associations Abcd'art et Eclore pour mener ce projet qui croisent l'histoire, l'histoire de l'art, les mathématiques et l'art des jardins.

vendredi 6 avril 2012

Ecole Deyries

Visite au rûcher école de Cestas



Ecole Deyries






Le jardin secret sauvage se prépare pour accueillir les insectes butineurs. Au retour des vacances, sûrement de belles surprises...

jeudi 22 mars 2012

Hopital de jour Bordeaux Bastide



Sandie installe dans le jardin une sculpture de tubes pour faire circuler les sons des voix dans le jardin. Des voix vont pouvoir s'entremêler, des secrets se chuchoter, des éclats de rire et des cris résonner.

Grand retour du printemps


mercredi 8 février 2012

Grand froid pour les oiseaux


N'OUBLIEZ PAS LES OISEAUX DE VOS JARDINS. DONNEZ LEUR DES GRAINES ET DE L'EAU SI VOUS VOULEZ LES RETROUVER AU PRINTEMPS.